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Publié par CFTC Santé sociaux 44 Nantes et Loire-Atlantique

Les salariés d'Airbus ont eu connaissance hier du plan de suppression d'emplois de leur direction. Comme le dit le quotidien Ouest-France, il s'agit d'un véritable "coup de massue pour la filière aéronautique" (mais aussi, pouvons-nous ajouter, pour la Loire-Atlantique).

Dans notre département les usines de Nantes-Bouguenais et de Saint-Nazaire, où la CFTC est très présente, sont bien sûr touchées de plein fouet : 484 postes supprimés à Nantes (site de Bouguenais) sur 2497 (soit près de 20% des effectifs), et 386 postes supprimés supprimés sur 3143 à Saint-Nazaire. A cela s'ajoutent 201 suppressions de postes chez Stelia, filiale à 100% d'Airbus, sur le site de Saint-Nazaire. Soit au total plus de 1000 emplois supprimés dans le département !

Sur l'ensemble des sites d'Airbus Avions, celui de Nantes-Bouguenais est de loin le plus touché en proportion de ses effectifs.

Parmi les commentaires, certains s'étonnent d'un plan d'une telle ampleur, alors que les difficultés rencontrées par Airbus sont conjoncturelles plus que structurelles et que la filière aéronautique bénéficie d'un soutien important de l'Etat dans cette période de crise.

En tant que Santé Sociaux CFTC ne pouvons que constater que la crise sanitaire que nous venons de traverser a des conséquences économiques et sociales qui s'alourdissent. Il nous appartient d'être solidaires pour les affronter et ne pas laisser la crise servir de prétexte à des mesures d'économie qui seraient de type productiviste et aggraveraient la crise sociale.

Nous ne pourrons pas sortir de cette crise sans un dialogue social fort à tous les niveaux (pas seulement dans l'entreprise !) et nous souhaitons pleine réussite à nos collègues CFTC élus et mandatés pour les négociations qui s'annoncent avec la direction d'Airbus mais aussi en direction de l'Etat.

 

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